Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Son arrogance et son mépris pour la presse togolais sont décrié au sein de l’opinion et il a fait l’unanimité contre sa personne. Même au sein du landerneau politique, beaucoup sont ceux qui désapprouvent le comportement saugrenu et irresponsable d’Éric DUPUY. Malheureusement, il est le chargé à la communication de la formation politique de l’ANC. Son agissement la dernière fois dans l’émission radiophonique "Club de la presse" animée par le confrère Sas Gawou amène plusieurs Togolais à dire que ce monsieur ne mérite pas ce poste sensible au sein du parti. Cependant, certains observateurs avisés y voient plutôt dans ce comportement d’Eric DUPUY un acte de sabotage pour griller davantage son parti à la veille de la présidentielle de 2015. Aurait-il perçu des centaines de millions pour noyer l’ANC en agissant de la sorte ? Tout porte à le croire.

"Si je dois choisir entre un gouvernement sans presse et une presse sans gouvernement je choisirai sans doute la seconde" disait un éminent homme politique américain tout simplement pour mettre l’accent particulier sur la valeur ou l’importance des médias dans la vie d’une nation.C’est ce qu’ignore royalement le chargé de la communication d l’Alliance Nationale pour le changement (ANC).

En effet, débarqué dans les studios de la radio Kanal FM , la semaine dernière, l’arrogant DUPUY s’en est vertement pris à l’animateur de l’émission sas GAWOU qu’il a menacé et traité de tous les noms. Non seulement il a monopolisé la parole, mais il a menacé Sas Innocent GAWOU et les autres journalistes présents sur le plateau ainsi que la presse togolais en général. C’est dans un ton dur et sévère qu’il a taxé les journalistes de corrompu et d’être à l’origine du blocage connu par le pays en matière de dialogue. Eric DUPUY était dans tous ses états et a averti le confrère SAS que s’il continue de recevoir n’importe qui sur son plateau comme il a eu à recevoir le secrétaire général de l’UFC-qui a fait des révélations croustillantes sur les magouilles des responsables actuels de l’ANC-, il le "ferait à ses risques e périls". Des propos qui ont fait hérisser les cheveux sur la tête des auditeurs de cette émission radiophonique la plus écoutée dans notre pays. Pour mémoire, "le débarquement" sur un ton musclé du chargé de la communication de l’ANC fait suite à l’intervention du secrétaire général de l’UFC, le député Sambiani DJIMONGOU le 05 mars dernier dans l’émission « Club de la presse ».

Le député en question a fait des révélations croustillantes et a chargé les responsables de l’ANC concernant des magouilles orchestrées au sein de leur ancienne formation politique UFC. En tout cas, les auditeurs et la population togolaise s’en sont bien délecté. Et c’est le fait d’avoir étalé sur la place publique le dessous puant des responsables de l’ANC qui fait couler tant d’adrénaline du sieur DUPUY qui a retroussé ses manches pour venir à bout des Juliette le week-end dernier. Dans un mépris total, il a déversé son courroux sur l’animateur de l’émission, les confrères présents sur le plateau ainsi que tous les journalistes du pays. Pour ce monsieur, les professionnels de media sont des persona non grata comme pour renchérir les propos scandaleux et malveillants d’un ex-député médiocre de l’UFC sans background nécessaire qui a déclaré que "les journalistes sont des serpents dans la baignoire ; il ne faut pas leur donner de l’eau avant de les avoir tué…". Et dans leur ignorance, ils oublient cet adage populaire qui dit que la « presse fait et défait des rois » . Imbu de lui-même et dans son ego surdimensionné et une arrogance monstre, il accuse le confrère Sas GAWOU d’avoir donné la parole au Secrétaire Général de l’UFC qui n’a pas raté l’occasion pour dénuder les dissidents de l’UFC devenus aujourd’hui des responsables de l’ANC. Donc le mal qu’aurait commis l’animateur de l’émission et qui ronge le sieur DUPUY est d’avoir convenablement joué son rôle en donnant l’opportunité à chaque partie de s’exprimer.

Comment comprendre qu’Eric DUPUY, en tant que chargé de communication d’une formation politique qui se targue aujourd’hui d’être la deuxième force politique du pays puisse tenir de tels propos désobligeants à l’endroit de la presse togolaise ?

Comment un responsable politique comme DUPUY peut-il se permettre de menacer à mort un journaliste qui d’ailleurs l’a reçu sur le même plateau à maintes reprises où il défendait sa position et faisait l’éloge de son parti ? C’est dans cet esprit de vengeance et de règlement de compte que ces responsables de l’ANC pensent diriger un jour le Togo ? Telles sont les questions que se posent actuellement bon nombre de togolais ahuris par l’intervention bouillante et musclée du sieur DUPUY la dernière fois sur les ondes de la radio "KANAL FM". "C’est un monsieur qui ne m’inspire pas confiance. Je crains fort que si l’ANC venait par hasard à prendre le pouvoir, ceux qui oseront critiquer les actions de ce parti seraient obligés de déserter le pays. Ces caciques de l’opposition et principalement de l’ANC sont allergiques aux critiques et à l’esprit de pluralisme d’idée. Pourtant, ils crient chaque jour à rompre leur corde vocale qu’ils sont des démocrates. Surtout le fait d’avoir menacé le journaliste de mort et les propos qu’il a tenu à l’endroit de la presse togolais m’ont fait froid au dos. Donc si l’ANC devenait le parti au pouvoir un jour, il n’y aura plus d’opposition, ni de journaux qui critiquerait son action au risque de perdre leur vie. C’est vraiment honteux et déplorable. Le Togo n’a plus besoin en ce moment de ces hommes politiques dont la violence, la haine, les règlements de compte et des représailles guident leur intention. Que dieu nous épargne… " avaient déploré un groupe de jeunes étudiants qui écoutaient attentivement l’émission ce jour-là. Cependant, des observateurs avisés voient dans cet agissement d’Éric DUPUY un acte de sabotage de la politique de l’ANC. Selon ces derniers, il s’agirait d’un acte prémédité pour enfoncer au avilir davantage l’image pas assez reluisant de l’ANC. Généralement, il est reproché à cette formation politique des propos de vengeance, de haine, de règlements de comptes et d’autres actes de vandalisme lors des manifestations. Néanmoins, ces derniers temps, le leader de l’ANC Jean-Pierre Fabre s’efforce de ne plus paraître comme un vengeur, ou un extrémiste qui n’aspire au pouvoir que pour faire des règlement de compte. Pour preuve, le mercredi 05 mars dernier, le chef de file de l’opposition suite à une demande d’audience s’est rendu à la présidence de la République où il a rencontré Faure GNASSINGBE, avec qui il a discuté. Dans une époque récente, cet acte serait vu comme une haute TRAHISON et cela ne tardait pas à produire ses conséquences au sein des militants du parti. D’ailleurs, la scission intervenue au sein de l’UFC et qui a été à l’origine de la création de l’ANC, l’une des conséquences directes de la collaboration de Gilchrsit Olympio avec le pouvoir en place. Au moment où Fabre s’efforce de paraître plus " pacifique", son chargé à la communication souffle le chaud et brandit l’arme de la menace sur la presse et un peu partout. Cet agissement d’Éric DUPUY ne peut que confirmer la thèse de ceux qui pensent qu’il aurait perçu des centaines de millions pour mettre le bâton dans les roues de son mentor FABRE afin de saborder sa nouvelle politique à la veille de la présidentielle de 2015. Vrai ou faux ? L’attitude de DUPUY ces derniers temps en dit long. D’aucuns estiment qu’il n’approuverait pas ce geste de son mentor dans le cadre de l’apaisement et de l’assainissement de l’environnement politique au Togo. Dès lors, serait-il dans son rôle pour semer peu après la zizanie et crée lui aussi sa propre formation politique comme l’a eu à le faire Fabre au sein de l’UFC à l’époque ? Question pour un champion. Qui tue par l’épée, périt par l’épée, dit l’adage. Allez-y comprendre. Amer AKO le Perroquet   du 13 mars 2014

 

 

Tag(s) : #Actualité