Hier le 12 Août 2013, sur le site ww.icilome.com (rubrique opinion) un certain Faustin, a donné une très belle leçon à Romain T, un commis de la STT, qui, à travers son article intitulé « la synergie des travailleurs du Togo : un modèle de lutte syndicale », tentait, de faire de la publicité pour ce mouvement syndical qui est en train de battre de l’aile.
En lisant entre les lignes de cet article, on comprend sans grande difficulté que l’auteur Romain T., s’il n’est pas un responsable influent de la STT, aurait été payé pour embellir l’image de ce mouvement qui agonise déjà à sa naissance. Autrement, on ne peut pas comprendre qu’il ait choisi délibérément d’occulter les problèmes internes qui fragilisent actuellement ce mouvement, pour peindre un joli tableau qui irait mieux à tout mouvement syndical autre que la STT que nous connaissons très bien.
Romain T. fait pire lorsque, voulant démontrer le non alignement politique des responsables de la STT, il relève que « Ségnon Gilbert Tsolenyanu a profité de la trêve (observée par la STT) pour se rendre au Gabon où Harry Octavianno Olympio l’a introduit à certains experts qui l’ont initié à de nouvelles techniques en matière de lutte syndicale ». Où trouve-t-il le non alignement politique de Tsolenyanu dans tout cela ?
A ce que l’on sache, Harry Octavianno Olympio, avant de partir en exil au Gabon, était un politicien togolais qui avait fini par choisir de faire carrière dans l’action terroriste. En témoignent les actes rébarbatifs qu’il avait diligentés avant qu’il n’entre en cavale, notamment, l’attaque simulée contre son propre domicile, et l’attaque à l’explosif de certains camps de la capitale.
Il est donc établi qu’avant qu’il ne prenne la clé des champs, Harry Octavianno Olympio n’a jamais eu à frayer avec le monde syndical. C’est bien curieux que ce soit auprès des experts proches de ce personnage au passé sulfureux, que les responsables de la STT ont choisi d’envoyer Gilbert Tsolenyanu pour se faire initier « à de nouvelles techniques en matière de lutte syndicale ».
Cette fréquentation ne doit pas étonner si l’on remonte un peu le temps pour se rappeler les propos empreints d’activisme dont se délectaient certains responsables de la STT, notamment, les docteurs Ségnon Gilbert Tsolenyanu, Atchi Walla et Ferdinand Akéta Abalo.
C’est toujours dans ce pays que des gens ont souvent pris la vilaine habitude de se mettre dans des peaux d’agneaux pour défendre des agendas de prédateurs.
La supposée trêve observée dans les actions de revendication de la STT pendant la période électorale, ne serait destinée qu’à donner le temps aux responsables de ce mouvement de reprendre langue avec ceux qui les commanditent pour rebondir sous la forme de vrais activistes.
C’est en toute logique que depuis quelques jours, on annonce tambour battant, la reprise de la grogne sociale dans les jours à venir.
On ne comprend donc pas les tergiversations du gouvernement en place qui n’arrive pas jusqu’ici à donner une réponse implacable à ces amuseurs de galerie pour mettre fin à la pagaille une bonne fois pour toutes.
